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25 juin 2006

Justin de QAF

Savez vous que ce ravissant Randy joue en ce moment Amadeus ?

Hi, New York City !

J'ai voyagé plusieurs mois et le petit français que je suis, chauvin, limité et timoré le clame tout haut, I LOVE NY ! j'ai été heureux à Londres, épanoui à Rome, passionné à Copenhague, intrigué à Saint-Petersbourg comme à Moscou, fasciné à Istanbul et étonné à Tokyo. Rio m'a plu mais pas Sao-Paulo. J’ai aimé Lisbonne, préféré San Sébastien à Barcelone et Bordeaux, ma ville embellit chaque jour. Venise me berce et Capri m'enivre. Dans les deux, j’ai beaucoup aimé et été aimé dans ma première jeunesse. Mais New-York me plait et c'est là que je vis depuis plusieurs années. C'est là que j'ai trouvé l'amour et la sérénité. So, vive NYC !

Japanese souvenirs

Au Japon j'ai rencontré l'ancienne secrétaire de Doris Day qui m'a raconté des tas de trucs géniaux. J'ai eu des détails sur la vie new-yorkaise des années 50 et 60. génial. Bon mais je n'ai pas fait que ça. J'étais invité par une université et surtout par l'éditeur qui publie mon livre en japonais. Et puis, double casquette, j'ai visité les gros négociants qui commercialisent notre vin au Japon et dans toute l'Asie, ils m'ont fait goûté du vin chinois. Hallucinant. J'ai aussi goûté au corps des jeunes prostitués japonais. je veux dire ces étudiants qui couchent pour payer leurs études mais ne sont pas toujours dans la comédie. J'ai eu un mec très chaud, très beau, très gentil qui faisait des études de sciences et qui baisait comme un dieu. Il avait à peine 20 ans je crois. Un corps divin et un cerveau. pas que des couilles. Pardonnez-moi, mais ça change des gays américains ou parisiens !

Ces derniers mois

Il y a eu ce séjour au Japon. Je logeais d'abord à l'hôtel puis chez mon ami Hiro qui m'a fait connaître son pays et m'a aidé à comprendre bien des trucs mystérieux pour un occidental. Et maintenant je sais faire de vrais sushis et surtout de sublimes rice bowls (allez si vous êtes sages je vous donnerai des recettes !)

20 juin 2006

F.A.Q.



Bon on me pose des tas de questions. Je suis qui ? Français ? américain ? journaliste ? Écrivain ?  Banquier ? Pédé ? bi ? Age ? Physique. Hé hé, laissons donc le doute planer.
Et puis est-ce important après tout ? La seule règle que je me suis imposé : je ne me montre pas, je ne parle pas de ma famille, seulement de mes amis du moins ceux que personne en Europe ne connait encore, et ceux dont je puis parler en français sans que mes amis américains comprennent de qui je parle.
Ce blog écrit depuis NYC a été commencé il y a plus d'un an dans le Médoc, sur un coup de tête, il faisait beau, je m'ennuyais un peu chez mes parents. Je voulais parler de ma vie entre deux continents et faire une sorte de coming-out virtuel. En France on me croit tellement passionné par mon job que je n'en ai pas le temps de convoler en juste noces, comme mes sœurs et mon frère récemment. Lui c'est normal, il s'occupera un jour de la propriété, il lui fallait une épouse et des enfants. Mes sœurettes sont tellement jolies qu'il fallait les caser pour éviter qu'elles fassent le malheur de tous les beaux gars du bordelais et de Paris. Jolis mariages. Je suis à ce jour le seul célibataire qui reste dans la famille.
Comme je ne crois pas à la nécessité du mariage homo et que je sais bien qu'avec les premiers cheveux blancs et le temps, il n'existe plus de bonheur paisible pour un mec qui aime les garçons et si possible les garçons virils, bien foutus dans leur corps comme dans leur tête (bien faite) et plus jeunes que lui, je m’interroge... Disons que ce jour-là, si je réalise que je n’ai plus aucun attrait pour plaire à ceux qui me plaisent, le choix sera simple : soit je reste vieux gars avec mes souvenirs (heureux) au risque de les ressasser comme tous les vieillards en m’apitoyant plus ou moins sur mon sort, soit je fonderai une famille et ferai plein de petits bébés, mais je les ferai moi-même puisque la nature, ce me semble, nous a doté de ce qu’il faut pour donner la vie ! Contrairement à beaucoup de gays que je connais, je n’ai aucune répulsion pour le sexe féminin et mes premières attirances, certes ataviques et inscrites dans mes gènes, me portaient vers les filles. Je crois n’avoir aucunement besoin de recourir un jour à l’adoption ou à toutes ces aberrations de mère porteuse et de gestation en bocal… Si les gays débandent à l’idée d’un vagin, moi qui n’ai jamais un fanatique de la pénétration qui ne me semble pas une fin en soi dans l’acte sexuel quel que soit le sexe de l’autre, je ne vois aucune objection à ce désir d’enfant réellement pro-créé avec sa future mère.
Mais tout cela est devenu politiquement incorrect pour le monde LGBT et je ne sais quoi d’autre.  David et moi en avons souvent discuté. Je suis heureux qu’il partage mon point de vue mais tout cela reste très intime et ne regarde que nous, n’est-ce pas ? Et puis nous avons le temps. Wait and see donc !