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28 avril 2011

Surveying the Immigrant Experience


J'étais au Centre LGBT de New York (une fois n'est pas coutume) avec David et des amis venus de Montréal, au vernissage de Surveying the Immigrant Experience mercredi dernier. Cette exposition de la Campbell Soady Gallery (la galerie d'art du centre), présente 20 artistes vivant et travaillant à New York et qui proviennent tous de pays différents. 25 pays d'origine pour ces sangs mêlés immigrants et new yorkais de cœur qui sont le reflet de toute la diversité de l'expérience LGBT à New York et à travers le monde. L'intérêt de l'expo réside dans l'extraordinaire diversité du rendu chez chacun des artistes de leur vécu du temps où ils vivaient dans leur pays d'origine, comment ils ont su transfigurer leurs expériences de vie dans leur travail et dans leur vie ici. Chaque oeuvre présentée est assortie d'une carte gravée, tirage original der Gilbert Baker qui est connu pour son travail sur la topographie. Very interesting ! Nous avons particulièrement apprécié le travail du russe Slava Mogutin. Dommage qu'il ait eu au cocktail autant de vieilles folles et de travelos qui donnet envie de n'être qu'hétéro et de partir en courant, mais bon, j'ai mille fois parlé de ça et je vais encore m'attirer des critiques voire des plaintes ! En tout cas l'expo est jusqu'au 31 août et c'est 208W 13e rue, au centre gay de NYC.

Joey & Carlos series in Surveying the Immigrant Experience

Surveying the Immigrant Experience

J'étais la Campbell Soady Gallery avec David et des amis venus de Montréal, au vernissage de Surveying the Immigrant Experience, mercredi dernier. Cette exposition présente 20 artistes vivant et travaillant à New York et qui proviennent tous de pays différents. 25 pays d'origine pour ces sangs mêlés immigrants et new yorkais de cœur qui sont le reflet de toute la diversité de l'expérience LGBT à New York et à travers le monde. L'intérêt de l'expo réside dans l'extraordinaire diversité du rendu chez chacun des artistes de leur vécu du temps où ils vivaient dans leur pays d'origine, comment ils ont su transfigurer leurs expériences de vie dans leur travail et dans leur vie ici. Chaque oeuvre présentée est assortie d'une carte originale.

17 avril 2011

S'en mettre plein les yeux...

L'ancienne version de Animula Vagula Blandula permettait  la mise en ligne d'albums. Blogger ne permet pas, à ma connaissance les mêmes facilités. Les rubriques remplies au  cours des six dernières années (dans le désordre) : Black & White beauties, Doux baisers, Intimité, Abdos & Pectoraux, Jolis Garçons, Bambi Boys (+18 of course), Chaud-Chaud, Calendrier Gay Vive la Rose, Belles Choses, Mes Copains, endroits que j'aime, galerie d'art, Mes Coups de Folie.
Je ne sais pas encore si je vais reprendre une à une les photos publiées depuis 2005, dont certaines sont assez, disons, à ne pas mettre sous tous les regards où si je vais me contenter de publier les meilleures au fur et à mesure de mon inspiration... Faites-moi savoir votre avis et vos préférences !

Un demi-dieu comme je les aime


14 avril 2011

Ce mystère insondable

Quelle alchimie préside à cette attirance qui nous sépare du reste des hommes et nous fait vibrer dès l'enfance pour nos semblables bien plus que pour les filles ? Pourquoi suis-je toujours fasciné par les garçons que je croise dans la rue, dans le métro ou au parc quand je fais mon jogging ? A New York, les filles sont belles, mais ce sont les mecs que je repère d'instinct et qui me troublent, m'attirent et mes plaisent...

13 avril 2011

Hé les gars, vous êtes passés où ?

Animula Vagula Blandula est né d'un coup de spleen il y a quelques années déjà. New York me comblait - et ma vie sentimentale avec David était le nec plus ultra -  mon boulot me captivait et la France me manquait juste un peu, pour la manière paisible de tout y vivre contrairement au speed permanent des ricains. J'étais bien, comblé même, mais il demeurait au fond de moi une certaine insatisfaction, la conscience du temps qui passe et des liens qui s'émoussent, de la vanité des désirs et des plaisirs. La maturité pointait son nez quoi. Et, dans un monde où seule la jeunesse de corps et d'esprit a droit de cité, je commençais de me sentir mal à l'aise, de moins en moins à ma place. Non pas que physiquement je ne sois plus dans le jeu du monde. Je porte bien ma trentaine avancée, je plais toujours autant, aux hommes comme aux femmes et les garçons avec qui je partage ma vie, David, puis Paul, Thomas, Anton, Rémi, Philip, ces frères d'âme qui compensent la perte de l'Antinoüs de mon coeur, vieillissent aussi joliment, doucement, avec panache. Comme le merveilleux vin qu'élèvent mes parents à des milliers de kilomètres d'ici, dans ce Médoc où j'ai grandi, ils embellissent même et je sens bien que nous sommes de mieux en mieux dans nos baskets. La fraîcheur des adolescents qui se faufilent dans ma vie, sont davantage des fils ou des petits frères désormais. Bien plus que des proies désirées ou de petits amants fidèles comme ils le furent quand j'avais vingt ans. J'aime les avoir près de moi, leur apprendre ce que je sais et qui peut leur être enseigné. Quand ils restent chez moi, certains subjugués par notre vie, notre aisance et notre sérénité, sont prêts à partager mon lit et se donnent volontiers. Notre compagnonnage s'arrête au partage de la couche. Si je suis à chaque fois heureux d'avoir un garçon à côté de moi, voire tout contre moi, mon désir ne s'éveille pas. Plus. Nos nuits sont chastes bien que parfois, cela pourrait déraper. Chaque fois, le dérapage émane de leur désir flamboyant. Non, je le redis, ce sont des petits frères, de jeunes chiots que j'autorise à remplacer l'absent. J'aime à les voir dormir. Leur sommeil est si pur, leurs corps si merveilleux tant ils sont remplis de promesses et d'avenir. L'autre jour, le petit frère de David qui avait un peu abusé du Champagne, dormait nu sur le sofa de mon bureau. Son demi-sourire à Morphée était attendrissant. Même son frère qui le rabroue souvent était ému de le voir ainsi totalement absent et livré à tous les possibles. Je ne me lasserai jamais de la beauté des garçons, mais mon désir me porte vers les hommes, jeunes certes, mais plus adolescents, éloignés de la vénusté qui me charmait naguère. Hadrien est devenu raisonnable. Est-ce pour cela que les visiteurs se font rares sur ce site et que jamais plus personne ne laisse de commentaires ? L'ancien site (toujours visible) recevait un paquet de visiteurs. peut-être était-ce seulement à cause des albums de photos souvent très explicites et souvent mis à jour ? Peut-être dois-je les reprendre sur ce blog ? J'avais pourtant l'illusion - et la faiblesse de croire - que c'était pour mes pensées, mes notes et le récit de ma vie que les gens venaient visiter Animula Vagula Blandula... Allez, soyez chics, laissez vos commentaires et dites-moi ce qui vous plait - ou vous déplait - sur ce blog. Après tout, il est fait pour qu'on le lise !



11 avril 2011

Sublime gâteau d'anniversaire pour Paul

© Photographie John Auerbach
Nous venons de fêter l'anniversaire de Paul avec trois bons amis. Après avoir cherché quel gâteau d'anniversaire plairait à l'heureuse star de la soirée, j'ai décidé de tester le "Momofuku Birthday Cake". The Momofuku bakery est un des milk bar-pâtisseries des plus inventifs de tout New York City. Le prix est à la hauteur (comptez 50$ en moyenne pour un gâteau de 6 parts, 8 si les convives suivent un régime !). Mais bon, le déplacement valait le coup. Une merveille pour les yeux et un scandale de gourmandise pour les papilles.  Ce fut un triomphe, une expérience gastronomique sans précédent ! Délicieux, raffiné, curieux et, malgré tous les ingrédients qui le composent, pas lourd du tout.
Le dîner fut animé, drôle et tous les convives très heureux de se retrouver après quelques semaines assez secouées : Bertie et sa fiancée Jennifer revenaient de Tokyo où ils ont eu très peur pour leurs amis (Jennifer est décoratrice dans une maison qui travaille beaucoup au Japon et Bertie travaille pour une commission culturelle de l'ONU) mais aussi pour la planète, comme nous tous. Le petit frère de Paul a testé les cinq vins différents que j'avais servi et, s'il s'est bien tenu, Morphée l'a emporté dans un sommeil profond avant même le champagne (le meilleur selon moi, le Jacquesson cuvée 1995. Sublime. L'enfant n'aura pas goûté ce trésor de champagne et le voir dormir du sommeil du juste faisait plaisir à voir.
Mais revenons au pâtissier dont le nom évoque toute la délicatesse asiatique. Chez Momofuku, on mange des glaces divines, les cookies sont inventifs et très fins de goût, ce qui n'est pas partout le cas ici. Si vous passez par New York City, allez-y faire un tour, vous m'en direz des nouvelles. Bon, je ne pense pas que la description de notre soirée intéresse beaucoup de monde. Paul a soufflé ses bougies sur l'air "Don't cry for me Argentina" chantée par Madonna et nous avons fini autour du piano à chanter des airs de Walt Disney... Une soirée un peu déjantée musicalement, je le reconnais, mais un bonheur de soirée. Côté cadeau, Paul a été gâté. Mais, bon, il le mérite assurément.

07 avril 2011

Connaissez-vous Danny schwartz et Guy Robinson vus par Bruce Weber ?

Ils sont le symbole de l'Amérique que j'aime et où je vis, eux les deux beaux modèles mais aussi Bruce Weber, grand photographe et dont l'œil unique sait voir au-delà d'une beauté plastique effective, tout ce que les corps cachent d'âme et de bonheur. Les corps de Weber ne sont jamais sordides, jamais l'amour que ces garçons se portent devant l'objectif, leur ambiguïté ou leur attirance avérée, ne dérange. Même quand ils fixe dans son objectif des garçons avec des filles ou des filles seules, c'est l'intégralité de ce qui constitue l'être humain qui transparait pour le spectateur. Avec lui, nous ne sommes jamais voyeurs, mais témoins et admirateur de la Beauté. Les modèles de Weber sont des demi-dieux merveilleusement attirants.