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30 octobre 2012

Découvert le blog d'un gay parisien. A lire !


C'est assez bien écrit, plein d'humour décalé. L'auteur montre l'univers gay parisien avec tendresse et ironie. Apparemment, il sait de quoi il parle. Lisez l'article sur les hétéros ambigus. C'est drôle et tellement vrai. Que personne parmi mes lecteurs ne se sente visé bien entendu. : cliquer sur l'image pour accéder directement au post.

David et son chat


Brinkley a compris avant moi combien le petit chat tigré entré dans notre vie par hasard il y a quelques mois allait changer bien des choses dans notre quotidien. D'abord lui a le droit de faire ses besoins dans la maison et il a droit à une maison de propreté (c'est le terme employé par le fabricant) avec entrée spéciale conçue pour que le chat de salisse pas les alentours de la caisse, filtre électrique au charbon et diffuseur automatique de déodorant. Le comble du luxe pour chat civilisé né du bon côté de la planète. Le chien lui doit descendre au moins deux fois par jour et il n'aime pas vraiment quand ce n'est pas l'un de ses maîtres qui l'amène se soulager. le promeneur de chiens, Willie est un peu pète-sec et sortir en même temps que cinq ou six autres clébards, ça ne lui plait pas vraiment à Brinkley. Mais bon, le chat a été accepté et les deux partagent souvent le même coussin pour leur sieste. Bien sur quand le chat saute sur le lit ou sur le bureau de David ou sur le mien, il est rare que ce soit un cataclysme. Si Brinkley s'avisait de l'imiter, je ne vous raconte pas les dégâts, au propre comme au collatéral. bref, ce chaton règne en maître et nous l'adorons tous littéralement. Mais celui qui a pour lui une affection dépassant tout ce qu'on peut imaginer, c'est le petit frère de David. Lorsqu'il dort chez nous, le chat est invisible. Il va partager la couche du bel adolescent champion de natation de son collège et s'entendent comme larrons en foire. Quand il est là, le chat ne le quitte pas un instant et revient toujours vers lui. Amusante fraternité entre le garçon et l'animal. Ils ont la même énergie, les mêmes fantaisies.

Nuit mouvementée à Manhattan

Dur moment pour New York mais on en a vu d'autres ici ! La moitié de notre quartier est inondé et l'autre partie est en feu. C'est à peine exagéré. On entend des cris, des hurlements et quand on se regarde dehors, on ne voit personne. Comme dans un film d'épouvante. Sirène d'ambulances et de la police. Puis longs moments de silence et le vent qui souffle. il fait un froid de canard, comme en plein hiver. On dit qu'il y a eu une tempête de neige dans le New Jersey. Mieux vaut rester chez soi, même dans le noir. La centrale électrique de la 14e rue a explosé plongeant une grande partie de la ville dans le noir. C'est le premier black-out que je vois en direct. Nous n'allons pas vriament dormir sur nos deux oreilles cette nuit mais l'immeuble est sûr, les murs épais, les parties techniques bien protégées. En face le velum de l'entrée d'un immeuble s'est effondré en même temps qu'un arbre. Vision d'enfer. Vivement demain les gars. Je poste ce billet tant qu'internet fonctionne, sait-on jamais ! Beaucoup de gens ont peur, mais la plupart de nos voisins est calme et nous prenons tous notre mal en patience, avec la marée descendante, l'eau baisse et va se retirer au moins jusqu'à demain midi, la tempête va remonter vers les terres et laisser New York dans les quatre ou cinq prochaines heures. 

29 octobre 2012

Mauvais temps sur New York, voilà Sandy qui arrive !

Bon, ben là on a compris : l'été c'est fini. l'été indien c'est loin. Halloween - je déteste - arrive et les temps s'y met : tempête sur la baie d'Hudson, vents de bourrasques, et thermomètre qui chute. C'est the fall of the Fall. Central Park a même été fermé à cause de la tempête Sandy qui menace. Les oiseaux n'arrivent même plus à voler quand il y a des rafales. Le maire a décidé l'évacuation des zones les plus à risque vues les prévisions de montée des eaux. Nous, nous sommes à l'abri bien que pas très loin de l'eau mais les immeubles sont assez bien protégés. En tout cas, pas question d'aller faire un tour du côté de Broadway. Le pire est attendu pour demain mardi ! En attendant, calfeutrés à la maison, le garde-manger bien rempli, des bougies à profusion, un réchaud à gaz au cas où on n'aurait plus d'électricité, des piles pour la radio si les ordinateurs ne fonctionnent plus et de quoi s'occuper. Notre rue est juste à la limité de la zone A d'évacuation et notre immeuble n'ayant que cinq étages, pas de danger avec l'ascenseur. On en a vu bien d'autres mais cet ouragan-là semble vouloir se montrer drôlement violent. Voici des images de la 79e rue, au bord de l'Hudson. Rien de trop méchant encore, mais on voit déjà que cela souffle fort à 13h30. Qu'est-ce que cela va être cette nuit !

Sandy : C'est parti !

Premier gros pépin avec Sandy : une grue géante menace de se casser la figure... Quand on sait la hauteur, on se dit qu'il vaut mieux pas être juste dessous. Un copain vient de me téléphoner de l'est de Brooklyn : les eaux sont montées et toute la partie est est inondée. Je viens de voir à la télévision des images de Times square : désert. c'est surréaliste avec les néons et els affiches partout et le silence. Bon, je rigole, je rigole mais peut-être qu'on aurait dû aller faire un tour loin d'ici. Moi qui devais me rendre à Londres mercredi, c'est compromis. plus un avion ne décolle d'ici. plus de train, plus de métro, plus de taxi. Black-out. David vient de faire du café et nous prépare un capuccino du tonnerre. Il y a des brownies aux noisettes. Nous sommes au chaud et à l'abri dans l'appartement. Tout est bien fermé, calfeutré, rien de ce qui pourrait s'envoler et casser les vitres n'a été laissé sans être solidement fixé ou enlevé. Les rideaux et les stores sont tirés. Brinkley est un peu nerveux, mais le chat ronfle sur le canapé. La suite demain ! Nos voisins de palier sont passés nous voir. Leur fils, Alan, 8 ans, est ravi. "Pas d'école, pas d'école" jubilait le gamin.Moi en attendant, je prépare des post pour les jours à venir au cas où il y aurait des pertuirbations avec internet et je rassure ma famille en France qui voulait savoir si apr hasard je n'étais pas en train de faire du bateau dans le New Jersey ! Suis pas totalement inconscient, maman, héhé !

Juste pour le fun : NY is killing me

New York, un lundi pas comme les autres

La ville presque déserte

Le vent souffle par rafales
La gare au cimetière de Arlington, devant le monument au soldat inconnu.

De l'autre côté de la ville vers onze heures, pluie et bourrasques de vent

Sandy is coming !


Invitation à la volupté




Pitié, pas Romney !

Croisons les doigts pour que les citoyens américains fassent le bon choix et donne à Barack Obama la possibilité de changer l'Amérique !

26 octobre 2012

Comment rester insensible à tant de grâce ?


Réveil


La passion, la jeunesse et la beauté

"Comme il faut du temps pour le destin ! Il fait marcher deux garçons sur la même route, des jours, des saisons, et soudain il choisit son crépuscule et leur permet de se rejoindre et de se prendre dans leurs bras. J'étais vieux de toute ma jeunesse, comme tous les garçons de dix-sept ans, j'aurai voulu retrouver notre premier souvenir commun, refaire un seul geste différemment puisque, à chaque image du passé, un rien eut changé notre amour. mais ce n'était que du rêve, le présents eul comptait."
Eric Jourdan

24 octobre 2012

Le même, mais en vrai

Une pose naturelle qui rappelle certaines magnifiques statues de l'antiquité. L'enfant hyperboréen est la perfection même, cette fraîcheur de l'innocence encore présente, la sensualité d'un être doué pour l'amour, la grâce d'une fille et la force, la vigueur d'un jeune mâle puissant et sain. Tout pour me plaire.

Ephèbe qui pose


Le garçon qui lit

A l'ombre d'un vieil olivier, Antinoüs était en train de lire. Son esclave abyssinien s'était assoupi à ses pieds. L'enfant apprenait un poème qu'un scribe avait transcrit sur une tablette pour lui. Une ode à l'empereur son maître et son amant. Il voulait le connaître assez bien pour le dire devant nos hôtes au banquet que donnait Eumolpe en mon honneur dans sa luxueuse villa au-dessus du port.


J'ai toujours trouvé émouvant cette gravité qui s'empare de ces beaux visages faits pour les baisers. leur esprit s'éloigne du monde pour appartenir tout entier aux mots qu'ils parcourent avec gourmandise. Que c'est beau un garçon qui lit. 


23 octobre 2012

L'été n'est plus qu'un lointain souvenir

Il va s'en passer des semaines avant que nous puissions de nouveau contempler la beauté dénudée des garçons sur la plage, les peaux dorées par le soleil, les corps dessinés par l'effort, les cheveux blanchis par le sel...

22 octobre 2012

Boy's love, le nouveau clip.



Notre nouveau clip sur la très belle musique de The Great Lake Swimmers, "This is not like home". Dédié à tous les garçons qui s'aiment et que leur amour rend pleinement heureux !

17 octobre 2012

Demain, dès l’aube...

Ce beau texte de Victor Hugo qui dit toute sa peine et son chagrin. Il me revient souvent en mémoire quand avec l'automne la grisaille revient. Avec sa traduction en anglais pour David et parce que cela sonne bien aussi :

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,]Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombeUn bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Tomorrow, at dawn, at the hour when the countryside is alit,
I will leave. See here, you know what I must do.
I will go through the forest, I will go across the mountain.
I will not remain far from you for long.

I will trudge on with eyes fixed on my thoughts,
Without seeing what it outside of me, without hearing any noise,
Alone, unknown, bent, with crossed hands,
Sad, and the day will be for me as night.

I will not notice either the golden sunset as night falls,
Nor the distant mist which descends over Harfleur,
And when I arrive, I will place on your grave
A bouquet of holly and heather in bloom.

Translated by Gary Bachlund

16 octobre 2012

Judas kiss, mon DVD de dimanche après-midi

Revu Judas kiss en DVD. Un très bon film qui a reçu tout un tas de récompenses à travers le monde. Cela pourrait n'être qu'un film gay de plus, mais c'est autre chose, un long-métrage de science-fiction en vérité, où la vie d'avant, le présent et l'avenir d'un homme se projettent sous nos yeux. Le héros est homo mais comme on devrait l'être dans notre société, avec naturel, sans être une folle tordue ou un macho genre cow-boy et moustache. Il est surtout un cinéaste doué que de mauvais choix ont contraint vers une voie de garage d'où il traîne depuis son mal-être et entasse ratages sur ratages. Rien ne marche pour lui, sa vie professionnelle, sa vie sentimentales... Jusqu'au jour où sa participation à un jury de bourse de Keystone, son ancienne université, couveuse des futurs grands du cinéma d'Hollywood, va le remettre sur les rails, ou plutôt, en le mettant face au garçon qu'il fut à vingt ans, va lui donner une ultime chance de changer sa vie. Un scénario compliqué mais filmé d'une manière tellement habile avec des acteurs tellement crédibles qu'on rentre vraiment dans l'histoire. Tous les acteurs sont excellents, jusqu'aux seconds rôles. Les garçons sont beaux et l'amour, la tendresse ont leur part. On remarquera le jeu très juste de Brent Corrigan, l'ex-star du porno gay, devenu l'acteur californien sous son vrai nom, Sean Paul Lockhart. 
Un bon divertissement qui ne dégouline pas de guimauve. Et puis la bande son est géniale. J'aime la musique de Brian Lam, notamment le célèbre If I fall, magnifiquement interprété pendant le générique de fin par tous les acteurs du film.

Comme Tadzio


Ce garçon prend la pose comme Bjorn Andresen dans Mort à Venise. Une version moins soft des amours d'Aschenbach, mais pas moins désagréable à regarder... Le mystère de la beauté des éphèbes, cette vénusté dont parle Gabriel Matzneff...

13 octobre 2012

Little Dust by Dan Glendining

Une très belle voix pour un très bel air comme fonds sonore à votre lecture de Animula Vagula Blandula : Little Dust by Dan Glendining (cliquer sur le titre souligné)

Un simple désordre ?

a moment of your time
"Un simple désordre intérieur" voilà ce que serait notre attirance pour les garçons... Je ne puis m'y résoudre, et bien que je ne puisse non plus accepter l'idée d'autoriser le mariage aux personnes de même sexe sous peine de contribuer à ouvrir la boite de Pandore que j'imagine fatale à notre humanité, je ne saurai accepter que mes sentiments, mes bonheurs, mes amours qui me guident, me construisent et me font avancer, puissent être considérés comme une pathologie... Je me considère comme bisexuel bien plus qu'homo, puisque j'ai eu de nombreuses aventures, de belles et longues histoires d'amour avec des filles. J'y ai pris autant de joie et de plaisir qu'avec les garçons, mais lorsque je remarque dans la rue le comportement des hétéros, lorgnant la fille qu'ils croisent comme de la viande à consommer, le mot pathologie me vient aux lèvres. Bien sur il y a des garçons qui ressentent la même voracité quand ils croisent un mec. Il y a ceux qui ne peuvent se passer de mater, passent des heures sur internet à collationner des photos de garçons à poils, ceux qui matent des films pornographiques pendant des heures. Moi, j'aime. Mon désir est lié à la densité de mon affection. Sensible à la beauté, je remarque les beaux gosses quand j'en croise, ils illuminent mon chemin et je cracherai pas sur un doux moment d'effeuillage avec eux dans les foins... Mais je ne me retourne pas quand ils passent selon le conseil des maîtres antiques. Je ne vois pas en eux que de la chair à consommer. Où est donc le désordre alors ? Les hommes de foi prônent une continence absolue, déniant ainsi à celui qui aime un corps semblable au sien tout droit à l'amour vrai et profond parce que des malades ne songent qu'à baiser, faisant retomber sur nous tous l'idée qu'aimer un garçon est quelque chose de sale et de contre-nature. Non, l'amour que je porte au garçon que j'aime et qui partage ma vie n'est pas un simple désordre intérieur.

11 octobre 2012

L'amour est universel

J'aime bien ce montage, il présente des extraits de très bons films où l'amour finit bien, où les romances même un peu fleurs-bleues sont crédibles parce que proches de notre réalité à tous. Conclusion : on ne peut pas vivre sans amour.

10 octobre 2012

A boy-meets-boy love story

Bon, comme hier je vous ai en quelque sorte passé un savon because le manque de commentaires de la part du milleir de visiteurs quotidiens, je voulais me rattrapper. Alors voilà une surprise, une pépite du Bollywood, ce cinéma souvent un peu sirupeux qui nous vient des bords du Gange. Un bijou que ce court-métrage, ou plutôt film court, que Reid Waterer, l'auteur et réalisateur, lui-même offre à tous les fidèles lecteurs d'Hadrien. Un cadeau impérial les gars. Cela pourrait être ridicule tant les caractères, les mimiques, la musique, les scènes sont convenues et très appuyées. Mais c'est ce qui fait le charme du cinéma indien. Le thème est déjà vu mille fois : la rencontre de deux civilisations, le retour aux racines pour un anglais d'origine indienne, la découverte d'autres moeurs, d'autres cultures, la force de l'amour. Inscrit dans la sélection officielle de plus d'une soixantaine de festivals sur les six continents et sept Awards du Jury et de la Presse... Excusez du peu  ! Official Avec Ashwin Gore, Rakshak Sahni, G. Russell Reynolds, Upasasa Beharee et Rajan Velu. Donnez-moi votre avis (quand j'ai une idée en tête, vous voyez je ne lâche pas ! : à vos commentaires !).

09 octobre 2012

Ben alors il n'y a que des visiteurs muets ?

Vous ne vous bousculez pas au portillon, les gars. Ce site attire de plus en plus de visiteurs venus du monde entier mais les commentaires et les abonnements sont rares. pourtant, pas de publicité obscènes comme chez l'autre fournisseur et, de ma part, la volonté de publier le plus de posts possibles en dépit de mon travail, de ma vie privée et de la fréquence de mes déplacements. L'ancien blog (qui est toujours en ligne mais ne vit plus) m'attirait chaque jour de nombreux mails et des commentaires parfois critiques, mais toujours sympathiques. Alors, que se passe-t-il : je trouve un commentaire ou je reçois un mail tous les quinze ans. C'est rageant. Peut-être mes publications ne plaisent-elles pas ? Allez, faites le moi savoir, dites-moi vos attentes quand vous débarquer chez Hadrien. Amigos, vous êtes toujours les bienvenus !

Just hold me


 
L'amour, ce qui peut nous arriver de mieux dans cette vie. Ce montage découvert sur YouTube joliment accompagné par la belle voix de Maria Mena en offrande à Gilles, ce jeune lecteur de dix sept ans qui a voulu me faire part de son bonheur depuis qu'il a rencontré Karl, son ami, âgé de vingt trois ans et qui doivent venir ensemble à New York au printemps prochain.

07 octobre 2012

Une totale perfection


Dimanche matin

Petit déjeuner avec toi, puis promenade hygiénique du chien, petit tour du pâté de maison puis retour et farniente à deux. Lecture des journaux, musique et encore farniente. Un dimanche matin quoi...