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26 juin 2012

mon âme est attachée à la tienne

et rien ne les éloignera jamais, comme nos corps se fondent en un seul et même corps même loin l'un de l'autre. Je rends grâce pour cet amour unique que les dieux nous ont offert sans que ni l'un ni l'autre nous nous y attendions. Hadrien et Antinoüs pour l'éternité. New York n'est pas Rome mais mon amour vaut bien celui de l'empereur et ta fougue, ta passion égalent sans pâlir ce qu'Antinoüs donnait. Ce qu'il vivait avec et pour son ami et son roi.

25 mai 2012

Chaud !

Devant la webcam clandestine, le jeune apprenti montre à son amant tout ce qu'il est et l'autre attend avec impatience le retour de l'éphèbe...

24 mai 2012

Mon amour n'aura jamais de fin

A quoi pense l'aimé au réveil ? Le soleil est déjà haut. Depuis l'aube je le contemple et mon cœur palpite au rythme de son rêve. Il sourit en dormant puis soudain, un soupir, un battement de cils et l'aimé revient parmi nous. Il est beau. Sa nudité triomphante jaillit comme la lumière. Dieu combien je l'aime !

23 mai 2012

De face



Quand tu t'es déshabillé la première fois devant moi, t'en souviens-tu ? C'était avec Paul et Andy, à la piscine. Tu t'es retourné en me parlant et j'ai découvert ton buste lisse et musclé avec ces grains de beauté que je ne me lasse pas de compter et de recompter. Tu as plié tes bras instinctivement pour faire rouler tes muscles et gonfler ta poitrine. Ton sourire était une invitation. je ne savais pas que tu étais attiré par moi, moins musclé, moins bronzé. Nous sommes sortis ensemble deux ou trois fois avant que notre désir ne puisse plus être retenu. Nos bouches se sont rapprochées, puis nos corps n'ont plus fait qu'un... Et nous voilà aujourd'hui, heureux, paisibles. Nous partageons la vie et les jours et c'est bien.

22 mai 2012

Sommeil profond



Perfection

C'est beau des fesses de garçon quand elles sont fermes, musclées et lisses. La ligne de bronzage aussi c'est sexy vous ne trouvez pas ?

21 mai 2012

Lundi matin

Pffff, il faut se lever, quitter les draps si doux et le corps de l'autre, se laver, s'habiller puis partir et retourner dans le monde. Plus le temps passe, plus j'ai du mal. Je ne suis déjà plus un de ces golden boys toujorus speed mais je continue de participer à l'hystérie affairiste de cette ville. Nous rêvions hier David et moi d'une ferme dans le Montana, des chevaux, des vaches, des moutons. Faire son miel et ses confitures... On peut rêver, ce n'est pas pour demain. En attendant la semaine redémarre sur le chapeau des roues avec trois déplacements dont un à Chicago et l'autre à Helena justement ! Je ne connais pas encore, peut-être serai-je tenté d'y rester et de rapatrier David et toute notre vie... Mais avec moins de 50.000 habitants, la capitale du paradisaique Montana doit être aussi ennuyeuse que Lesparre, Blaye ou Libourne en France !

19 mai 2012

Sunday pleasures ou les doigts de pied en éventail...

Je n'ai jamais vraiment aimé le slogan de Nicolas Sarkozy, "travailler plus pour gagner plus" ne m'a jamais intéressé. certainement parce que je n'ai vraiment jamais eu besoin de gagner ma vie et que maintenant que je la gagne bien, j'ai toujours l'impression de gâcher le meilleur de mon temps pour des fadaises qui ne m'empêchront pas de mourir un jour et que je n'emporterai pas avec moi !Et puis tout ce temps passé à courir comme tout le monde ici me rebute de plus en plus. Comme s'il fallait prouver quelque chose à tout prix (encore une question d'argent) au lieu de savourer ce qui nous est donné et de profiter au maximum du temps qui passe. Je pensais déjà ainsi à dix ou à quinze ans. pourquoi changerai-je aujourd'hui ? Mes longues promenades sur les plages de l'océan ou dans les vignes de la propriété, puis quand j'étais étudiant, mes voyages à travers l'Europe, vaudront toujours davantage que mes réunions professionnelles et la course au profit ! Bref, c'est le week-end et j'ai bien l'intention de savourer chacund es instants que nous allons vivre à la maison avec peut-être finalement une petite virée loin de New York pour retrouver la nature véritable et un rythme plus "humain". Des tas de bouquins à lire, des envies de tarte aux pommes comme en France, des Dvd que David a ramené et une bonne bouteille de Médoc 2001 pour accompagner le rôti de boeuf et le yorkshire pudding dominical. Nous resterons chez nous aussi peut-être, heureux d'être tous les deux, tranquilles et toujours aussi bien l'un avec l'autre... Bon week end à tous !

16 mai 2012

Les deux luths (surate de l’amitié)

Il y avait, plus loin, à se représenter des chagrins ordinaires. Comme des bergers passant dans les rocailles remarquent le reste d’un campement (leurs traces vieilles d’une année ou d’autres – d’ouvriers ? de brigands ?), reconnaissent aux épines, au tassement du sable, aux pierres noircies, les circonstances, les gestes, jusqu’à ce qui fut dit, le roi croyait entendre, marchant à pas de feutre sur le pavé des salles, ou voir dans le dessein des hauts tapis, après que chaque jour ils sont brossés, lançant vers lui sa face loyale, l’ami qui n’était plus : 

Ah tourne ton visage vers les ruines. N’est-il pas vrai que l’amoureux converse avec la seule poussière des heures vivantes,ou la trace d’un feu ? 

Voyant l’ami debout dans la couleur, discourant sous les voûtes (non vraiment sous les yeux : dans le profond du cœur), il savait que jadis, pendant qu’il chevauchait, ce compagnon au regard franc demeuré au palais l’accompagnait à des milliers de lieues, au Bengale, à Malwa, par la force du souffle, sans prononcer son nom. Quel besoin, en tout cas, d’une monnaie livrant son effigie ? Il suffisait d’entrer dans sa pensée, de dire : "N'avons-nous  vu ensemble, un jour, cette même sorte de bleu ?", ou " N’avons-nous ressenti pareille douleur du dos, après des jours de selle ?" pour que l’ami soit revenu.

Comme lui aujourd’hui, dans ce passé invérifié, il s’était souvenu qu’entre maître et disciple, entre ami et ami, il suffisait que fût touchée dans une salle la seule corde d’un luth, pour que, dans une autre lointaine, un second luth vînt à vibrer.

Et de même qu’autrefois, chevauchant, quand tout était clameur, que les serre-fioles se dépensaient, il répondait à son ami de derrière ses paupières, se confiant au silence de son cœur, à sa parfaite paix, – l’empereur, aujourd’hui,  levait son âme morte sans son linceul,  simplement, sans effort, la berçant seulement comme il aurait voulu le faire de sa tête tranchée, – glissant le long des larmes jusqu’à ce temps où les atomes étaient sans nom – n’étaient encore ni toi ni moi –, lorsque, l’argile n’ayant point cuit, lumière encore était le monde. 
Patrick Guyon
La Voix haute, pages 66-68
Cheyne Editeur, 1997.


14 mai 2012

Gay Films : La vidéothèque idéale

Des goûts et des couleurs... Le cinéma a produit de très beaux films sur le thème de l'homosexualité. Drames, comédies romantiques, il y en a pour tous les goûts. je ne sais pas vous, mais moi, il y en a qui m'ont vraiment remué. Je suis bon public, mais je dois avouer que j'ai souvent pleuré. Voilà, pour sucomber à la manie actuelle des listes, mes films favoris sans aucun ordre précis, juste au fil de mes souvenirs. Les premiers étant tout de même parmi mes favoris. Prochain post : les films courts.
Latter days

Maurice réalisé par James Ivory

Another country

Shelter

Les Chansons d'amour

Trick

A single man

Prayer for Bobby

Beautiful thing

Tan Lines

For a lost soldier

Juste une question d'amour

Judas kiss

J'ai tué ma mère

Jamais sans toi

Amnesia

A cause d'un garçon

Yossi and Jagger

Happy together

Presque rien

No regret

Dream boy

Hush!

Broken sky

My own private Idaho

La Conséquence

My beautiful Laundrette

Love! Valour! Compassion!

Get real

Mysterious skin

Brokeback Moutain

Little ashes

Lan Yu