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04 septembre 2013

Do you know Leon Else ?

 

 

Un très beau gars, une voix superbe et une présence à l'écran à la fois virile et sensible, genre beau ténébreux !

02 septembre 2013

Une belle et sirupeuse histoire d'amour

Connaissez-vous Will & Sonny ?  Will Horton, interprété par le charmant Chandler Massey et Sonny Kiriakis joué par Freddie Smith. Appelés Wilson par les fans de la série, ils sont les héros de "Days of our lives". C'est plus que full of kisses et débordant de guimauve, mais ils sont si beaux, longues séances de culturisme et prise de toutes ces substances que les gens d'ici appellent "gainers" et qui avec des heures quotidiennes de souffrance étirent et gonflent les muscles, élargissent la cage thoracique et les épaules. Leurs dents sont toutes droites et étincelantes, leur chevelure parfaite et en dépit des accidents de la vie, leurs sentiments restent purs et leur amour récompensé. Cela pourrait être ennuyeux, fade et cloche. c'est drôle mais c'est aussi émouvant parfois, et on se laisse aller aux larmes comme une femmelette. Donc, c'est bien fait, efficace comme tous les soaps...

01 septembre 2013

Le dimanche...

Difficile de se lever ce matin ! Couchés longtemps après minuit... Toutes les bonnes résolutions du retour des vacances s'étiolent et les cernes nous guettent ! 

Bien sûr, on se dit le samedi que puisque demain c'est dimanche, on peut se coucher un peu tard. On sort le soir, retrouvant des amis à peine rentrés comme nous, tous bronzés, détendus. Beaux. On a fait des courses le matin. Zabar's à l'ouverture n'est pas trop encombré. ils viennent juste de déposer le pain. Délicieuse odeur du ciabatta encore tiède. Le panier se remplit : vin, fromage, charcuterie, pickles, huile d'olive et des biscuits. Repas rapide en chemin. Sport l'après-midi. Pas de bateau aujourd'hui, demain peut-être. il faudra de toute façon le sortir pour réparer le bout de coque qu'on a bêtement éraflé en accostant sur le mauvais ponton l'autre jour... Plutôt aller nager, encore. Cela nous manque à tous les deux. Une partie de cricket chez le frère de Tom ? Pourquoi pas mais c'est tout une organisation. Non, finalement, plutôt aller courir dans le parc. 

Le chien préfère lui aussi. Un parcours sportif, faire bondir nos muscles, sentir leur développement, la tension qui fait grimacer mais libère tellement de choses dans le corps qu'on se sent presque aussi bien qu'après l'amour... Le moment de la douche au vestiaire avec les autres. cette camaraderie fanfaronne qui mêle les plaisanteries légères aux regards inconscients, les désirs avoués et d'autres bien cachés. Moments simples et heureux. Fierté d'une peau lisse et tannée, bronzée par deux mois de soleil et de nature, fierté des muscles saillants et fermes alors que les années passent et que de nouvelles rides se sont installées. Autour des yeux, autour des lèvres...  Bref, tout ça pour dire que ce dimanche est à peine entamé que déjà on a envie d'aller dormir. De toute façon, il fait lourd et gris. La journée sera pluvieuse. Un dimanche à New York à la fin de l'été...



Le petit frère grandit lui et s’épanouit comme une fleur. Son aîné et moi, le compagnon de l'aîné, nous nous approchons chaque jour davantage du déclin... Lui se dit pressé de nous ressembler. "Vous êtes beaux tous les deux" nous a-t-il dit ce matin au petit déjeuner "j'aimerai bien vous ressembler quand je serai mature"... Double sens ou innocente pensée ? Se moque-t-il de ses deux adultes, plus vieux que lui de 8 et 12 ans ? Il vit pratiquement avec nous depuis plusieurs années maintenant et ne semble pas pressé de quitter la maison. C'est à la fois le petit frère (il nous dépasse de pas mal de centimètres cela étant), un fils, un jeune compagnon, un partenaire de virées en mer, de sorties à la campagne, de piscines et de cinéma. 

Comme son frère, il aime les garçons mais n'est pas fâché de sortir parfois avec de très jolies filles qu'il semble parfaitement satisfaire désormais. Il a fait du chemin, le bougre et nous sommes heureux - et fiers - de son assurance en la matière, de sa joie de vivre et de sa réussite scolaire. Si j'avais un fils, j'aimerai qu'il lui ressemble. Pas seulement physiquement, mais moralement, j'ai presque envie de dire "spirituellement". Il faut dire que les parents (mes beaux-parents peut-on dire aujourd’hui même si les lecteurs connaissent mon aversion pour le mélange des genres et la mode actuelle) sont des parents ouverts, intelligents, brillants et attentifs. pourtant, ils votent républicain !

31 août 2013

Thirteen or so Minutes , un (sympathique) film court pour ce week end qui s'annonce cool


Promesses


Indiscrétion


Fin de vacances et retour à la normale d'hadrianus


Bon, je ne vais pas faire en détail le descriptif de toutes les raisons qui m'ont amené à laisser un peu de côté ce blog et ses lecteurs. Désolé, désolé, désolé, mais la vie et les évènements de celle-ci, le travail et les conséquences incroyables et autres effets secondaires que cela peut avoir sur le moral et la santé, puis pour remédier à ces effets-là justement, de longues et très contrastées vacances, ici d'abord, puis à Montréal et Québec et enfin sur les rives de l'océan de l'autre côté, Côté Médoc pour ne pas qu'on dise un jour que j'oublie les miens pour ma (mes) famille(s) d'ici. Et voilà, le retour date d'il y a quelques jours. cela fait du bien mais c'est un peu morose à la fois... Reprendre la routine... Ranger, nettoyer l'appartement... Récupérer la voiture réparée... Faire les vitres et jeter toutes ces revues et magazines qu'on entasse depuis des mois... Faire les courses... Changer les plantes de la terrasse de la cuisine qui sont grillées (la voisine est partie plus tôt que prévue dans son Ohio natal et a oublié de dire à sa copine qui venait arroser chez elle , qu'il y avait aussi nos plantes à nous)... Tout ce laïus peu impérial pour vous donner la liste des livres lus, découverts ou redécouverts cet été, des DVD et des CD qui ont accompagné les pérégrinations d'Hadrien dans son périple estival. Au cas où cela pourrait vous intéresser...


Mes livres de l'été :

Boris Bergman
Nous sommes cernés par les cibles,  
Éditions Scali, 2008.

Gabrielle Roy
Cet été qui chantait
Editions Boréal,  1993.

Christopher Isherwood
A Single man
Univ of Minnesota Pr, 2001.

Truman Capote
Others Voices, Other Rooms
Vintage Ed., 1994

In Cold Blood
Vintage Ed., 1994

Street Kids (Ragazzi di Vita)
Pier Paolo Pasolini
Europ Ed., 2006

Parmi mes films de l'été :
Up in the air avec George Clooney
Mud
My Fair Lady avec Audrey Hepburn
 A single man avec Colin Firth

Poésie de l'été :

L'aimé dans le malheur me jette
et de blancs cheveux couronne ma tête
avant que de la terre les replis
ne m'eussent enseveli !
 
Je suis pour mon malheur épris
d'un aimé qui me trahit
me floue et fauche ma vie.
 
S'il semble sincère et candide,
à l'épreuve, il se révèle perfide.
 
Ses mots et ses missives me le révèlent.
Son âme pour moi
d'une passion mortelle
est captive !
 
Que je le touche ou boive son haleine
je le trouve plus que moi
enclin à la peine !

( Abû Nuwâs)

27 août 2013

La douceur de ta peau


Revenus dans la grande ville qui ne dort jamais, mon principal repère c'est toi. Tu dors à mes côtés, fatigué du voyage. Ton corps est frais, j'aime la douceur de ta peau et cette harmonie qui parfume nos vies. Il suffit que nos épidermes entrent en contact pour que le monde entier s'efface. Alors, entre ces draps, il n'y a plus que nous. Toi et moi.

13 juillet 2013

Allez voir L'Inconnu du Lac de Alain Guiraudie




















Deux municipalités en ont interdit les affiches (reproduites ci-dessous) mais Hadrianus ne polémique pas face à la bêtise et à la censure surtout là. Le film n'est pas un vulgaire porno. c'est une histoire d'amour-passion et un thriller rondement amené. Bien sûr on voit des couilles et des queues et alors ? Le jury de Cannes (catégorie Un Certain regard) ne s'y est pas trompé qui a primé le film acheté par de nombreux distributeurs dans de nombreux pays. Voir l'article de Télérama que je viens de découvrir en ligne.

12 juillet 2013

Que l'amour est doux à ceux qui s'aiment !





All-American Boy deSteve Grand : La chanson de l'été et bien plus...

Il avait déjà un bon petit succès. cette chanson coming out affirme son courage et confirme son talent. Le beau gosse y exprime tout ce qu'il est en chantant avec fougue une histoire vraie. Son histoire. A une époque où on pourrait croire, en amérique comme ailleurs, que les mœurs s'adoucissent et que le monde - les jeunes surtout - est plus tolérant et bien moins enfermé dans les clichés enseignés par des siècles de refoulement et de peurs, une histoire d'amour racontée par un mec viril, sain de corps et d'esprit, ça fait vaciller les consciences et les certitudes. On n'entend que cette chanson partout en ce moment ! C'est bien.


Ripped Jeans, only drinks whiskey
I find him by the fire while his girl was getting friskey, ohh
I say we go this road tonight

He smiles, his arms around her
but his eyes are holdin me, just a captive to his wonder, ohh
I say we go this road tonight

Now I know that that’s your girl, I mean no disrespect
The way that shirt hugs you chest, boy, I just won’t forget
I’ll be sittin here, drinking my whiskey
I won’t say goodnight unless I think ya might miss me, ohh

Be my All-American boy tonight
where everyday’s the 4th of July
and it's alright, alright
And we can keep this up till the morning light
and you can hold me deep in your eyes
and it's alright, alright
be my, be my
my All-American boy

Ripped jeans, tight shirt
he lights a cigarette you know I’m glad that she can’t stand it, ohh
I drink the moonlight from his eyes

Now hold there, just a moment
I want to take this in now, we don’t need no photo of it, no
we should go this road tonight

Now I know that that’s your girl, and I don’t give a damn
she’s been cusin and cryin, she don’t know what she has
so I’ll be, sittin here, tryin hold down my whiskey,
you tell your girl good night cause somebody’d like to kiss me, ohh

Be my All-American boy tonight
where everyday’s the 4th of July
and it's alright, alright
And we can keep this up till the morning light
and you can hold me deep in your eyes
and it's alright, alright
be my, be my
my All-American boy

Of all the girls and boys to look my way
Ain’t nobody ever hit me this way
so won’t you come back with me
and lay with me a while

I’m gonna wrestle you out of them clothes,
leave that beautiful body exposed,
and you can have my heart and my soul and my body…
just be mine

Be my All-American boy tonight
baby you light my fire
I'll make you feel alright, alright!

And we can keep this up till the morning light
and you can hold me deep in your eyes
and it's alright, alright
be my, be my…
just, be my, be my…
my All-American boy...

11 juillet 2013

Lorsque j'aurai un fils...

Aimer les garçons ne veut pas dire ne pas avoir de s'entendre un jour appeler "papa"... Je suis certainement bizarre aux yeux de beaucoup, mais si j'aime le corps, l'esprit, le rire, le sexe, la peau des garçons, je ne suis aucunement attiré par les hommes, mes semblables. En revanche, les femmes jeunes m'attirent. La vénusté des garçons s'assimile à celle des femmes quand elles sont jeunes. En trouver une à aimer et lui faire des enfants a toujours fait partie de mes projets de vie. J'ai eu pas mal de maîtresses dont certaines que j'ai profondément aimé et avec qui le plaisir sexuel atteignait un merveilleux paroxysme. pourtant jamais aucune d'entre elles n'a su me donner le bonheur et le plaisir que les garçons me donnent. Mes relations amoureuses les plus fortes, les plus profondes, les plus longues et les plus intenses, l'ont toujours été avec des garçons. Je n'ai jamais eu dans ma vie pas plus que dans mon lit, des hommes. Mais revenons-en aux enfants. Cela me semble tellement naturel de ressentir un jour ce besoin et tellement naturel le moyen pour y parvenir, que je ne comprend pas ce combat pour permettre l'adoption, la fécondation machin et les mères porteuses. Cela ne veut pas dire que je ne respecte pas le ressenti des mecs et des nanas qui veulent un gosse mais ne peuvent admettre l'idée même de procréer eux-mêmes, pour x raisons. Je respecte mais je ne comprends pas. Un jour en tout cas, j'aurai un fils et il ressemblera à Josué Wiese.

Vive le temps des vacances !